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LECTURES-CONCERTS
“George
Sand”
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1
George Sand, Instants de Vie
3 séquences composent cette lecture-concert :
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Séquence “1831”
Histoire de ma Vie, IVe partie chapitre XIII (extrait) |
Après avoir entendu les
opinions fantaisistes, souvent malveillantes ou perfides, des
contemporains de George Sand et des commentateurs divers qui leur
ont succédé, il est savoureux d'écouter comment
George Sand elle-même explique les raisons qui l'ont conduite
à se produire dans le monde vêtue d'un costume masculin,
dans les premiers temps de son installation à Paris... |
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Séquence “1848”
Lettre à Louis Blanc, du 5 avril 1849 |
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George Sand s'est repliée
à Nohant. Pour Louis Blanc, ancien ministre du gouvernement
provisoire de 1848, exilé en Angleterre, Sand fait un tableau
désenchanté de la France reprise en main par la
bourgeoisie réactionnaire ; elle-même, dans son refuge
campagnard, est en butte à la hargne vengeresse des petits
bourgeois de La Châtre qui excitent la population contre
elle... |
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Séquence “1866-1874”
Correspondance George Sand - Gustave Flaubert |
Quelques lettres de cette correspondance,
sans doute la plus belle du XIXe siècle, montrent l'amitié
si particulière, faite de tendresse, de respect, d'admiration
réciproque qui a uni ces deux grands écrivains.
A un Flaubert empreint de misanthropie, souvent pessimiste, sinon
désespéré, George Sand oppose une sérénité
et une philosophie vraie, de plus en plus fortes, malgré
les épreuves de la vieillesse... |
- Durée de la lecture-concert
: 1h.
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Partie "Concert" : duo violon - violoncelle
Les principaux compositeurs entendus sont : Ignace Pleyel, Brahms, Beethoven,
Chopin (transcription)...
2
Pauline
Portraits de femmes, scènes
de la vie de province, scènes de la vie théâtrale
parisienne, il y a tout cela dans cette remarquable nouvelle
de Sand. Sans écrire un roman à clés à
proprement parler, l’auteur y rend un bel hommage à
son amie Marie Dorval, la grande comédienne du théâtre
romantique.
Le thème : une célèbre
comédienne revient par hasard dans le petit village où
elle a vécu obscurément les dernières années
de sa jeunesse avant de monter à Paris. Elle y retrouve
Pauline, son ancienne amie de collège. Dans ce coin de
province où il ne se passe rien, celle-ci coule jour
après jour une existence étriquée, veillant
sur sa mère aveugle et aigrie, dans le voisinage d’une
population rendue mesquine à force d’ennui. Pauline
est émerveillée par l’artiste sûre
d’elle et débordante de vie. Les deux femmes se
séparent, en se promettant de ne plus se perdre et de
s’écrire souvent.
Lorsque la mère de Pauline
meurt, l’actrice invite son amie à la rejoindre
à Paris. Pauline, confrontée brutalement au monde
merveilleux mais trompeur des artistes de la capitale, va connaître
les affres de l’envie, de l’ambition déçue
et de l’amertume… N’ayons pas peur des mots,
on pense à Balzac, à Stendhal - mais oui, Stendhal
! - en lisant cette nouvelle qui pourtant ne doit rien qu’au
génie de George Sand. A ceux qui penseraient encore que
Sand ne compte pas parmi les meilleurs écrivains français,
ce récit porte un démenti incontestable. |
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- Durée
de la lecture-concert : 1h30
-
Partie "Concert" : duo flûte - violoncelle
3
L’Orgue du Titan
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L’Orgue du
Titan : "conte fantastique"… Il n’y a pas
à s’y méprendre, c’est bien d’un
conte fantastique qu’il s’agit, et George Sand n’a
pas d’autre terme pour qualifier cette œuvre, chaque
fois qu’elle y fait allusion… En fait, ce conte ne
peut paraître déroutant, à première
vue, que pour le lecteur accoutumé aux œuvres frénétiques
d’Hoffmann ou de Gautier, aux contes fantomatiques de Poe…
Sand, par ailleurs grande admiratrice d’Hoffmann, a pour
sa part développé une autre conception |
du
genre, à laquelle elle demeure fidèle puisque ce
conte, écrit en 1873, répond exactement à
la définition que, trente-cinq ans plus tôt déjà,
elle donnait de son propre univers fantastique : « Ni
en dehors, ni en dessus, ni en dessous, il est au fond de nous
» (Essai sur le drame fantastique, 1839).
George Sand n’a pas conservé
de son enfance berrichonne, les superstitions rustiques du terroir,
mais elle n’a pas non plus versé dans un rationalisme
forcené ; elle accepte la possibilité de manifestations
paranormales, ou parapsychologiques, comme phénomènes
naturels dont les sources sont encore inconnues de la science
humaine. L’univers “fantastique” de Sand naît
de cette philosophie du monde : Mouny-Robin, le Château
de Pic Tordu, Voyage dans le cristal…, par
exemple, entraînent le lecteur sur ces marges extra-ordinaires
du rêve, de l’hallucination ou du phénomène
paranormal.
Dans l’Orgue du Titan, l’aventure vécue
par le jeune Angelin, n’est-elle que le fruit de l’hallucination
éthylique ?... Et ce qui révèle accidentellement
au jeune garçon son génie musical, relève-t-il
du choc émotionnel - du “déverrouillage”
psychologique dirait-on aujourd’hui - ou du phénomène
parapsychologique ? Ou bien encore : assiste-t-on aux effets d’une
puissance “chamanique” liée à un lieu
désert et impressionnant, situé au cœur de
l’Auvergne ?… L’auteur, qui a sans doute son
opinion arrêtée, se garde de trancher ouvertement.
Malicieusement même, au moment de quitter le conte, elle
jette derrière elle comme un nuage de doute, ultime révérence
aux sceptiques invétérés qui ne peuvent trouver
leurs assises que sur le plancher ferme de la rationalité…
L’Orgue du Titan,
composé dans les premiers jours de décembre 1873,
a paru en feuilleton dans le Temps du 17 au 19 décembre.
Le conte a intégré la seconde série des Contes
d’une Grand-Mère. |
- Durée
de la lecture-concert : 1h
-
Partie "Concert" : flûte électroacoustique
4
Le Poème de Myrza
Dans cette nouvelle
atypique, George Sand peint une vision très particulière
des premiers âges de la terre : « En ce temps-là,
longtemps avant le commencement des jours que les hommes ont essayé
de compter, Dieu appela devant lui quatre Esprits, qui parcouraient
d’un vol capricieux les plaines de l’espace : —
Allez, leur dit-il, prenez-vous par la main, marchez ensemble,
et travaillez de concert. Ils obéirent, et, ne se quittant
plus, présidèrent chacun à une des œuvres
de Dieu ; et un nouvel astre parut dans l’éther :
cet astre est la terre que nous habitons aujourd’hui, et
ces quatre Esprits sont les éléments qui la composent…
»
Mais bientôt, ces quatre Esprits élémentaires,
gonflés d’orgueil, se livrent mutuellement une guerre
insensée, et notre monde est en proie aux convulsions et
aux révolutions les plus folles : c’est l’âge
du chaos… Il faut lire et relire ces pages hautement colorées,
où l’auteur nous peint, en une vaste fresque, ces
temps de désordre frénétique. On est saisi
par la puissance d’évocation et le tempérament
proprement visionnaire de cette plume. Il n’est pas inutile
de le souligner, car George Sand n’est pas encore placée
par tous au rang qui lui convient : parmi les plus grands écrivains
de la langue française…
Vient le temps des hommes : A ces créatures nouvelles,
Dieu a donné l’étincelle d’intelligence,
qui les apparente aux anges, et l’incarnation, qui en fait
les compagnons des animaux. Comme les anges, les hommes sont asexués,
n’ayant nul besoin de se reproduire : ils ont le don d’immortalité.
Dieu charge les hommes des grands travaux de la terre ; jardiniers
de leur propre éden, ceux-ci établissent l’harmonie,
la beauté et la paix. Mais leurs principales tâches
accomplies, les hommes s’ennuient bientôt dans ce
bonheur étal et parfait… Et peu à peu, Sand
va nous conter comment l’homme reçoit ce don merveilleux
qui doit le combler, au point d’accepter en échange
la souffrance et la mort : l’amour de la femme…
Pages inspirées, beauté de la langue, Le Poème
de Myrza est une œuvre injustement ignorée du
patrimoine de la littérature romantique. |
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- Durée
de la lecture-concert : 1h30
- Partie
"Concert" : luth, guitare ancienne, percussions
5
les Légendes rustiques
« A Maurice Sand, Nohant, 1er
août 1858.
« Mon cher fils,
« Tu as recueilli diverses traditions, chansons et légendes,
que tu as bien fait, selon moi, d'illustrer ; car ces choses se perdent
à mesure que le paysan s'éclaire, et il est bon de sauver
de l'oubli qui marche vite, quelques versions de ce grand poème
du merveilleux, dont l'humanité s'est nourrie si longtemps et
dont les gens de campagne sont aujourd'hui, à leur insu, les
derniers bardes.
Je veux donc t'aider à rassembler quelques fragments épars
de ces légendes rustiques, dont le fond se retrouve à
peu près dans toute la France, mais auxquelles chaque localité
a donné sa couleur particulière et le cachet de sa fantaisie.
»
GEORGE SAND
Dans un style et une langue
qui évoquent le parler populaire sans jamais se laisser aller
au pastiche, George Sand a recréé, avec respect et amour,
des vieilles légendes du Berry, tour à tour drôles,
étranges et naïves. Avec ce recueil, elle participait activement
- aux côtés des romantiques, Nerval, Paul Lacroix et d’autres
- au premier mouvement de sauvegarde de ce patrimoine culturel que représentaient
les contes et les chansons populaires menacés d’oubli ;
elle en révélait les valeurs poétiques et profondes.
-
La lecture-concert Les Légendes rustiques présente
un choix de contes du Berry. Sa durée peut varier, selon le programme
souhaité, de 30’ à 1h10.
–
Partie “Concert” : duos d’instruments à vent
anciens.
6
Les Ailes de Courage
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George Sand a écrit
les Contes d’une Grand-Mère pour le plaisir de ses
petites-filles, mais leur charme agit tout autant sur les anciens
enfants devenus adultes.
Les Ailes de Courage met en scène un jeune Normand, boiteux
et disgracieux, qui, pour |
échapper à
la vie dure de tailleur itinérant sous la férule
d’un maître avare et stupide, s’enfuit seul,
se réfugie sur des rochers au bord de la mer où
il mène courageusement la vie de Robinson. Il y apprend
à comprendre et aimer les oiseaux de mer qui nichent auprès
de lui. Par un don particulier, il peut même saisir leur
langage. |
A cette époque,
les marchands de mode étaient disposés à
payer très chers les plumes des oiseaux rares. Grâce
à sa connaissance du peuple ailé, acquise au milieu
de la nature, grâce à sa connivence particulière
avec lui, Clopinet - c’est son nom - va réaliser
une petite |
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fortune en commerçant
avec les plumassiers. Et plus tard, son grand savoir ornithologique
impressionnera le monde des savants. Un
jour Clopinet, modestement, sans rien dire, quittera le monde
terrestre pour s’envoler vers on ne sait où ; vers
quelque colonie merveilleuse, sans doute, peuplée d’oiseaux
exclusivement… |
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Durée de la lecture-concert : 1h15
–
Partie "Concert" : orgue de Barbarie
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7
La Marquise |
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« Dans La Marquise, George
Sand montre admirablement l'état de dépendance dans lequel
se trouve la femme. Dans la société sandienne, la femme
sans mari ou sans amant n'est rien. Elle n'est qu'un objet de convoitise
dont l'homme détermine la valeur. Les femmes, elles-mêmes,
ne respectent une femme que dans la mesure où celle-ci devient
une rivale sérieuse dans la course à l'homme… Ainsi,
veuve à seize ans et demi, la marquise avoue que son mari, libertin
vieux et blasé lui avait laissé tant d'aversion pour le
mariage que jamais elle ne voulut contracter de nouveaux liens. L'isolement
de cette belle marquise, isolement dû non pas à la vertu
mais à un sentiment de répulsion involontaire, devait
fâcher les femmes. Les hommes partagèrent vite cette aversion
et la marquise se vit délaissée, méconnue, haïe...
«[…]La marquise, qui n'était pas de force à
braver l'opinion, se soumit à l'opinion. Il lui fallait un protecteur,
elle prit un amant, le vicomte de Larieux. […] En trois jours,
il lui devint insoutenable, elle le supporta soixante ans. Il fallait
bien l'avouer, il lui avait rendu son rôle dans le monde infiniment
moins dés-agréable : elle était respectable, les
femmes l'enviaient et les hommes ne l'ennuyaient plus de leurs assiduités.
[…]
« Le monde sandien de ces nouvelles est un monde sans amour. L'amour
romantique entre un homme et une femme n'existe pas. La seule et belle
histoire d'amour que George Sand nous donne est celle de l'amour que
la mar-quise éprouva pour le comédien Lélio. Tout
les séparait socialement car, aux yeux d'une femme bien née,
un co-médien n'est pas un homme, mais dès qu'elle le vit,
elle tomba sous le charme. Qui était Lélio ? C'était,
Rodrigue, c'était Bajazet, c'était Hippolyte… Semblable
à Mathilde de la Mole, autre héroïne romantique,
la marquise vit dans un monde imaginaire et absolu que la réalité
ne saurait affecter. Les deux amants sont unis par le truchement des
héros et lorsqu'ils se rencontrent, l'absolu de cette passion
est à jamais préservé ; cet amour sublimé
restera parfait. »
(extraits empruntés à la préface d’Eve Sourian
– Nouvelles de George Sand, Editions Des femmes)
- Durée
de la lecture-concert : 1h30
–
Partie "Concert" : violon alto solo
L’Atelier
Porte Soleil est né de la rencontre de comédiens
et de musiciens, qui se sont rejoints dans une même passion des
grands textes littéraires et musicaux, et dans un égal
désir d’en traduire avant tout la vie et l’imaginaire.
Cette complicité artistique s’est concrétisée
tout naturellement en programmes de Récitals
ou de "Lectures-Concerts", où sont
proposés contes et récits littéraires, œuvres
poétiques, alliés à des pièces musicales.
Les Lectures-Concerts
L’Atelier Porte Soleil a étudié
et développé une formule de spectacle très simple
dans sa forme et néanmoins particulièrement riche et inattendue
: les Lectures-Concerts.
Cette option de "Lecture" nous
permet d’évoluer subtilement dans une zone frontière,
où la forme écrite prend vie, sans atteindre pour autant
le stade achevé de l’adaptation théâtrale.
En présentant ainsi l’œuvre
écrite, notre ambition principale est de communiquer au public
la vie qu’elle contient, de traduire la chaleur et l’émotion
qui courent dans les lignes du livre. De faire percevoir encore combien
actuels et proches de chacun de nous sont ces chefs-d’œuvre
de la littérature, conçus en des temps passés ou
dans des cultures étrangères.
La partie "Concert" n’intervient
pas comme une simple illustration ou un simple intermède : son
rôle est particulièrement important ; elle participe pleinement
à la création et à l’évocation de
l’univers du texte.
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George Sand fumant
la pipe
Dessin
d’Alfred de Musset
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Grâce à une forme scénique très simple, volontairement
réduite, les "Lectures-Concerts" sont des spectacles
extrêmement mobiles, qui peuvent s’implanter tout naturellement
en tous lieux : des lieux à vocation culturelle, tels que musées,
bibliothèques ; ou des appartements de particuliers ; des squares
ou jardins ; etc.
Les Lectures-Concerts
ont été conçues à l’origine pour l’animation
de musées de la Ville de Paris :
Musée
Cognacq Jay – Hôtel de Donon, 8 rue Helzévir,
Paris 3e – musée d’art du XVIIIe siècle.
Musée
de la Vie romantique – Maison Renan-Scheffer, 9 rue
Chaptal, Paris 9e – musée consacré à l’évocation
de la vie littéraire et artistique de la première moitié
du XIXe siècle (parti-culièrement : œuvres du peintre
romantique Ary Scheffer et sou-venirs de George Sand).
Musée
Cernuschi – 7 avenue Velasquez, Paris 8e –
musée d’art chinois et japonais.
Au musée
Cognacq-Jay, outre un programme "grand public", un programme
de grandes œuvres littéraires du XVIIIe a été
conçu pour recevoir des classes de lycéens, à l’issue
de la visite des collections du musée.
Ce même
programme était inscrit au catalogue des Parcours
parisiens, parcours d’animation culturelle destinés
aux lycées et organisés par Arts et Education,
association créée et subventionnée par la Direction
des Affaires culturelles de la Ville de Paris.
Sauf cas exceptionnel, il y a toujours
deux lecteurs en scène pour servir les œuvres littéraires.
Les parties musicales peuvent être
assurées, selon les programmes, par un duo de musiciens ou par
un instrumentiste soliste.
Comédiens-lecteurs :
Francette Cléret
et Pascal Gautrin
Musiciens
:
Sylvain Bobet, accordéon
Nathalie Boivin, théorbe
Bruno Camhaji, guitare
Daniel Denécheau,
accordéon diatonique
Elisabeth Ehrlacher, guitare
Daniel El Ghozy, shakuachi
(flûte traditionnelle japonaise)
Sophie Gilon, violon alto
Constance Godeberge, violon
Judith Godeberge, violon
alto
Ariane Godeberge, viole
de gambe
Alexandre L’Agodas,
orgue de Barbarie
Manuella Le Picquard,
violoncelle
Yves Pruvot, violon
Jean-Luc Redureau, instruments
à vent anciens
Christophe Tellart, cornemuse,
vielle à roue
Francette Cléret
et Pascal Gautrin
Francette Cléret
travaille très tôt la danse classique et moderne avec Mme
Véra Likatchova.
Pascal Gautrin et Francette Cléret suivent ensemble les cours
de théâtre de Jean Darnel et Bernadette Lange, et travaillent
le chant avec Geneviève Rex.
Ils participent à
de nombreux spectacles à Paris et en région parisienne,
se produisent dans plusieurs festivals (du Marais à Paris, Nancy,
Orange, Nohant) dans des pièces d’auteurs aussi divers
que Pouchkine, Weingarten, Tchekov, Gogol, Woolf, Ruzzante, Molière,
etc.
Depuis plusieurs années,
ils travaillent essentiellement dans le cadre de leur propre compagnie,
sur des spectacles de "danse-théâtre" et de théâtre
pur, ainsi qu’à des récitals poétiques et
des lectures littéraires en collaboration avec des musiciens.
Ainsi ont été
créés, entre autres :
– Ville sans Sommeil d’après Federico Garcia
Lorca
– L’Enfant de la Haute Mer d’après
Jules Supervielle
– L’Instant fatal d’après Raymond
Queneau
– Le Miracle de Théophile de Rutebeuf
– L’Aide-Mémoire de Jean-Claude Carrière
– Adios Schéhérazade d’après
Donald Westlake
Francette Cléret
assure régulièrement des cours d’interprétation
qui accueillent des artistes de disciplines diverses, et des stages
d’initiation à la lecture orale, ouverts à tous.
Francette Cléret et Pascal Gautrin
Les contes des Mille et un Jours
dans le jardin du musée Cognacq-Jay |
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Biographie des
Musiciens qui ont participé aux premières Lectures-Concerts
Elisabeth Ehrlacher,
guitare
Médaille d’or de guitare
au C.N.R de Boulogne-Billancourt, et médailles d’or d’harmonie
et d’analyse au Conservatoire National de Créteil. 2ème
Prix au Concours International de Guitare 1980 à Sassari (Italie)
et 3ème Prix du Concours International 1981 de Carpentras. Elle
étudie la musique ancienne et baroque avec Claire Antonini, et
les rythmes de l’Inde du Sud avec Bruno Caillat.
Elle participe à de nombreux concerts à Paris et en Région
parisienne, en Poitou-Charentes, sur la Côte d’Azur, et
en Espagne (Lerida Cervera).
Daniel El Ghozy, shakuhachi
Il pratique le shakuhachi (flûte
traditionnelle japonaise) depuis une quinzaine d‘année.
Il étudie d’abord avec Frank Noël. Depuis 10 ans,
il travaille sous la direction de Maître Iwamoto Yoshikazu –
l’un des deux grands Maîtres actuels reconnus au Japon –
qui lui a conféré, selon la tradition, son nom d’artiste
: Hasetsu. Il accompagne Maître Iwamoto Yoshikazu pour participer
aux deux festivals internationaux de shakuhachi, au Japon en 1994 et
aux Etats-Unis en 1998. Il donne régulièrement des concerts,
soit en soliste soit en duo avec koto. Pour recevoir et promouvoir à
Paris des artistes japonais, il a créé l’Association
française de Shakuhachi.
Jean-Luc Redureau, instruments à vent
anciens
Médaille d’Or de flûte
à bec de l’Ecole Nationale d’Evry (1989). Diplomé
d’Etat d’instruments anciens (1991), et Premier Prix du
C.N.R. de Boulogne-Billancourt. Titulaire du D.E. d’instruments
anciens. Il étudie la flûte traversière baroque
avec Gérard Scharapan, et le cornet à bouquin avec Serge
Dalmas.
Il participe à de nombreux spectacles et tournées organisées
par les J.M.F. au sein de différents ensembles : la Compagnie
de l’Astrolabe, l’Ensemble Guillaume de Machaut, l’Ensemble
baroque de Montargis, l’Ensemble Diagonale.
Bruno Camhaji, guitare
Bruno Camhaji mène une carrière
de concertiste en soliste et en formation de chambre, en duo (avec flûte
et en duo de guitares), en trio de guitares (Trio Wiener), en quatuor
(flûte, violon et deux guitares).
Il a mené de front l’étude de la guitare et des
études d’histoire. D’abord diplômé de
l’Université de Nanterre et de l’Ecole Nationale
de Musique de l’Haÿ-les-Roses, il se perfectionne ensuite
auprès de G. Abiton, M. Zarate, O. Cacérès. B.
Davezac et A. Carlevaro. Formé auprès du guitariste et
luthiste, Terence Waterhouse, il étudie également la musique
ancienne et en particulier les instruments à cordes pincées
: le luth mais aussi la guitare romantique qu’il pratique régulièrement
en concert.
Lauréat du Concours de guitare d’Ile-de-France et demi-finaliste
du Concours International de Belgique en 1994, Bruno Camhaji se produit
en France et à l’étranger, notamment en Amérique
centrale, à Madagascar et en Russie. En 1996 pour le centenaire
J. Wiener, il crée avec le "Trio Wiener" des œuvres
de J. Bondon, et de J.-J. Werner. Avec le flûtiste Christophe
Mège, il est régulièrement invité à
participer à des festivals (Redon, La Ciotat, Les Sables d’Olonne,...).
Son répertoire s’étend de l’époque
de la Renaissance à nos jours.
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