CLAUDE DUFRESNE, journaliste
de presse (Le Figaro, Le Figaro Magazine, Historia),
de radio (France Inter) et de télévision (nombreuses «dramatiques»
à succès), a écrit une trentaine d’ouvrages
lyriques pour les grandes scènes parisiennes et autant de biographies
récompensées par des prix prestigieux, dont celui de l’Académie
française. L’auteur a publié Rachel chez
Michel Lafon en 2002. |
CLAUDE
DUFRESNE
APPELEZ-MOI GEORGE SAND
Michel Lafon, 4 mars 2004
15,3 x 23,5 ; 418 p. 21 €
Prix Goncourt 2004 de la Biographie
Juin 1876. Au bord d’une tombe
toute fraîche, un certain Victor Hugo lance cette phrase, prophétique
: « Je pleure une morte et je salue une immortelle. »
2004. George Sand aurait 200 ans. Pourtant, par ses idées, par
son parcours politique, par ses rébellions aussi, par la liberté
de ses mœurs, elle se situe résolument dans la mouvance
de la femme moderne, de la femme d’aujourd’hui ! Un engagement
total. Une inspiration inépuisable d’où surgiront
non moins de 75 romans et 25 pièces de théâtre qui
comptent, pour nombre d’entre eux, parmi les plus grands chefs-d’œuvre
de la littérature française.
Quand elle aime, c’est la même chose, le même enthousiasme,
la même passion dévorante… et la même tyrannie
! Se jetant à corps perdu dans chaque nouvelle aventure, elle
assimile l’amant du moment – Musset, Chopin, et tant d’autres
– à quelque « ange » descendu sur terre, avec
lequel elle partage un « embrasement céleste ». À
la fois exigeante et généreuse, capable des plus beaux
dévouements, des plus grands sacrifices, la dame de Nohant, dans
sa « maison du bon Dieu », est aussi apte aux plus grands
revirements.
Républicaine convaincue, elle se révoltera toute sa vie
contre les injustices, les inégalités sociales. Aussi,
ce surnom, George Sand, apparaît-il comme le symbole de la révolte
d’une femme hors du commun, Aurore Dupin, contre la condition
féminine de son temps. Une femme d’aujourd’hui, une
« immortelle »…
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