Non seulement l’écriture
de George Sand est fantastique, mais ses histoires aussi bien, avant
que la science-fiction ne s’impose en matière littéraire
au XXe siècle.
Avec 50 ans d’avance, elle utilise
avec maîtrise l’art de l’au-delà du réel
que magnifiera l’école surréaliste. Elle n’est
pas encore grand’mère lorsqu’en 1850 elle écrit
La véritable histoire de Gribouille qui, en fait, parle d’elle-même
mêlée hardiment aux événements de 1848
où elle a brûlé une part importante de sa vie
et de ses illusions.
Comme chez La Fontaine, les animaux
s’expriment clairement, mais aussi les fleurs, les plantes,
les objets créés de la main de l’homme, et in
fine la plus infime poussière.
C’est le mouvement de la vie