Ce n’est qu’au tome XIII de la Correspondance de George Sand que le nom de Victor Hugo apparaît dans l’index des correspondants et George Lubin souligne d’ailleurs combien il peut paraitre étonnant que leur relation épistolaire commence si tardivement. Ce qui est encore plus surprenant c’est qu’ils ne se soient jamais rencontrés. Ils sont pourtant exactement contemporains : nés à deux ans d’intervalle – 1802 pour Hugo (« Ce siècle avait deux ans » !!!!!) – 1804 pour George Sand, ils vont traverser tout le XIXème siècle en fréquentant les mêmes personnalités et les mêmes lieux ; George Sand meurt en 1876 (72 ans), et Hugo lui survivra 9 ans. (1885 -83 ans). Mais il ne viendra jamais à Nohant, même pas pour son enterrement et pourtant c’est lui qui écrit l’éloge funèbre qui sera lu par Paul Meurice, un ami commun. De cette oraison on connait quelques phrases célèbres : « Je pleure une morte, je salue une immortelle [….] George Sand était une idée ; elle est hors de la chair la voilà libre ; elle est morte, la voilà vivante »
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