Vient de paraître:
Les Veillées des Antilles,
de Marceline Desbordes-Valmore, réédition présentée par Aimée Boutin, Editions L’Harmattan,
Collection « Autrement mêmes », 228 pages, 22,20 euros.
C'est la première réédition des Veillées
des Antilles de 1821, recueil de nouvelles sentimentales de Marceline Desbordes-Valmore, plus connu
aujourd’hui pour sa poésie que pour sa prose. Elle figure parmi les nombreux
romantiques qui se sont intéressés à la condition des Noirs au moment de la
renaissance de l’abolitionnisme en France en 1820, inspirée par son voyage
tragique aux Antilles en 1802. Ces mêmes souvenirs transpercent dans ses
lettres et des poèmes, dont un choix est inclus en annexe.
Dans une lettre de
la première quinzaine de février 1835, George Sand lui rend hommage [cf. Corr.,
éd. George Lubin, Classiques Garnier, T.II, 1966, p.804 ] , heureuse de se savoir lue par elle : Une dame
bien bonne et bien aimable me parle de vous, Madame, et m’apprend que vous
lisez mes livres avec bienveillance. Je veux vous en remercier et vous dire que
depuis bien longtemps j’admire et chéris vos belles et tendres poésies. Je serais bien fière et bien heureuse de vous
voir à Lyon si j'y vais, ou à Paris si vous y venez. Je vous envoie mon
adresse, envoyez-moi la vôtre et permettez-moi de vous embrasser