La musique est l’art par excellence pour George Sand, celui qui traduit le mieux les émotions. Elle confesse qu’elle la « jette dans des extases et des ravissements qui ne sont pas de ce monde. ». Elle consacre plusieurs romans à la musique classique. Mais n’oublie pas la musique populaire, qui est au cœur du roman des Maitres Sonneurs, véritable hommage aux joueurs de cornemuses.
Ce roman initiatique mène le lecteur dans deux pays, celui de la plaine et celui de la forêt deux cultures, celle du blé et celle du chêne : le Berry et le Bourbonnais. Pour George Sand les paysages influent sur le caractère et le tempérament des hommes ; Le Grand Bûcheux, figure paternelle bourbonnaise, ne jouera donc pas de la même manière que José, le berrichon venu de Nohant pour apprendre et découvrir une autre manière de sonner. (18ème veillée).