Chère Madame, J’aimerais connaître la place du narrateur et celle du lecteur dans le premier chapitre de la première partie de Indiana, ainsi que l’effet produit. Je vous remercie d’avance. |
Réponse de Sylvie Veys
La question de la narration dans Indiana a été étudiée par Béatrice Didier dans son remarquable ouvrage dont je vous donne ici la référence :
– DIDER, Béatrice. George Sand écrivain. « Un grand fleuve d’Amérique ». Paris, PUF, 1998. Coll. Ecrivains.
Vous y trouverez les réponses à ces questions précises. Voici toutefois d’autres références bibliographiques au sujet de Indiana, si vous désirez poursuivre plus avant l’étude de ce roman.
– HOOG NAGINSKI, Isabelle. George Sand. L’écriture ou la vie. Paris, Honoré Champion, 1999. Coll. Romantisme et modernités, n°27. – WINGARD Vareille, Kristina. Socialité, sexualité et les impasses de l’histoire : l’évolution de la thématique sandienne d’ »Indiana » (1832) à « Mauprat » (1837). Stockholm, Uppsala, 1987. Coll. Acta Universitatis Upsaliensis, n°41. – MICHEL, Arlette. Structures romanesques et problèmes du mariage d’Indiana à la Comtesse de Rudolstadt, dans Romantisme, 1977, n°16, pp.34-45. – HIRSCH, Michèle. Questions à Indiana, dans Revue des Sciences Humaines, 1977-1, n°165, pp.117-129. – LAFORGUE, Pierre. Indiana, ou le féminin et le romanesque entre politique et social, dans Romantisme, 1998, n°99, pp.27-37. – VAN ROSSUM-GUYON, Françoise. Puissances du roman : George Sand, dans Romantisme, 1994, n°85, pp.79-91. – LE HIR, Marie-Pierre. Indiana on stage : Questions of Genre and Gender, dans George Sand Studies, spring 1992, vol. XI, n°1&2, 31-42 – GREENE, Mildred-Sarah. « A chimera of her own creating » : George Sand’s Indiana (1831) and the « Malleable Lover », dans George Sand Studies, 1988-1989, vol.IX, n°1&2, pp.41-44. – MASSARDIER-KENNEY, Françoise. Textual Feminism in the Early Fiction of George Sand, dans George Sand Studies, spring 1994, vol. XIII, n°1&2, pp.11-17. – BOCHENEK-FRANCZAKOWA, Regina. Le portrait de Raimon dans Indiana, dans Les Amis de George Sand, 2003, n°25, pp.37 – 43.
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